Point de situation concernant l’accès au site de la Grande Dixence

Le 16 juillet dernier, la Commune d’Hérémence annonçait la fermeture complète de l’accès au barrage de la Grande Dixence à la suite d’un important éboulement survenu le samedi 12 juillet. Environ 5’000 m³ de roches s’étaient alors détachés d’une falaise surplombant le site.

À ce jour, l’accès au site de la Grande Dixence demeure interdit à toute circulation, y compris cyclistes et piétons, entrainant la fermeture du site et ses installations touristiques. L’accès via le chemin pédestre de Méribé est également fermé. Une phase d’observation active est en cours afin de suivre l’évolution géologique du secteur et les mesures de sécurité restent maintenues jusqu’à nouvel avis. Il est important de souligner que le risque du point de vue de la sécurité du barrage de la Grande Dixence peut être considéré comme non significatif.

Depuis le début de cette situation, la collaboration entre la Commune d’Hérémence, le Service de la mobilité, le Service des dangers naturels, ainsi que la société Grande Dixence SA, est exemplaire. Grâce à cette synergie, plusieurs solutions sont à l’étude pour restaurer un accès sécurisé au site, dans les meilleurs délais.

Actuellement, les partenaires travaillent à la mise en place d’un dispositif de surveillance automatique avec feux de régulation qui permettrait de réouvrir la route de manière contrôlée. 

La Commune d’Hérémence, en lien étroit avec ses partenaires cantonaux et privés, met tout en œuvre pour permettre une réouverture rapide et en toute sécurité du site de la Grande Dixence. Nous tenons à remercier la population, les visiteurs et les partenaires pour leur compréhension et leur collaboration face à cet événement exceptionnel. Malgré cette fermeture temporaire, la destination d’Hérémence et l’ensemble du Val d’Hérens demeurent largement accessibles et continuent de proposer une riche palette d’activités touristiques.

L’objectif partagé par l’ensemble des acteurs est une réouverture de l’accès au site d’ici la mi-août, sous réserve de l’évolution géologique sur le terrain. La priorité reste la sécurité de la population, des visiteurs et des travailleurs du site.

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